saintsaens.jpgMusicien exceptionnellement doué, Saint-Saëns commence à composer à l’âge de six ans, et il fait ses débuts de pianiste en 1846 à la salle Pleyel. Dès lors, il ne quitte­ra plus le piano dont il sera l’un des vir­tuoses les plus accomplis et ne cessera de composer qu’à la veille de sa mort.

1849 : Il entre au Conservatoire, dans la classe d’orgue; c’est un improvisateur re­marquable : Liszt le salue comme « le pre­mier organiste du monde ».

1852 : La Société Sainte-Cécile couronne son Ode à Sainte-Cécile.

1853 : Création de sa Symphonie n°1, Gounod l’encourage. Il est nommé orga­niste à Saint-Merri qu’il quittera en 1858 pour tenir l’orgue de la Madeleine (ce qui lui vaudra une réputation de virtuose et de maître de l’improvisation) jusqu’en 1877, date à laquelle un héritage lui permettra de se consacrer uniquement à la composition et à la direction d’orchestre.

1858 : Avec son 1er Concerto pour piano, Saint-Saëns innove dans cette forme musi­cale délaissée par les compositeurs fran­çais.

1871 : Il est l’un des fondateurs de la So­ciété Nationale de Musique destinée à promouvoir la jeune musique française te­nue à l’écart des grands concerts.

1875 : Il épouse Marie Truffot dont il aura deux enfants qui mourront en bas âge.

1891 : Il crée un musée à Dieppe (ville na­tale de son père), auquel il fait don de ses manuscrits, de ses objets d’art et de sa col­lection de tableaux.

1895-1914 : Il supervise pour l’éditeur Durand la publication des œuvres com­plètes de Jean-Philippe Rameau, qu’il dé­fend depuis toujours.

Saint-Saëns mènera une existence itiné­rante jusqu’à sa mort afin de diriger ses œuvres dans le monde entier. Il fut un pionnier dans le domaine de la musique de chambre et l’un des rénovateurs de la symphonie.

Berlioz dira de lui :
C’est un maître pia­niste foudroyant… et l’un des plus grands musiciens de notre époque.

Il aura comme élèves Fauré, Messager. Il recevra de nombreuses distinctions et sera élu à l’Institut de France .Saint-Saëns est l’homme qui sait le mieux la musique du monde entier  » écrira Debussy qui pour­tant n’aimait guère le compositeur…

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