Quelques extraits de répétition pris au printemps 2024 à l’occasion de nos deux prochains concerts les 25 et 26 mai 2024 consacrés aux musiques du monde…
A son sujet, le compositeur s’est exprimé en ces termes : « Ne soyez pas surpris par ma dévotion. Seul un artiste profondément croyant peut engendrer une œuvre de la sorte. J’aime prier quand je regarde la verdure et le ciel par la fenêtre. J’en apprends sur les oiseaux, les fleurs, Dieu et moi-même. »
Si la musique religieuse est assez peu présente dans la production de Dvořák, il ne faut pas en sous-estimer la richesse et la qualité. Dvořák a composé ce somptueux Requiem pour quatuor de solistes, chœur et orchestre en 1890, au début de sa féconde période de la maturité. Bien qu’il reste éloigné de la théâtralité d’un Verdi ou d’un Berlioz, il atteint régulièrement une même intensité dramatique permise par la variété des couleurs et des écritures instrumentales et vocales qui vont jusqu’à chercher le repos d’un deuil paisible à la fin de l’ouvrage.
Dans cette version adaptée pour chœur, solistes et orchestre de chambre, Frédéric Pineau et le Chœur d’Oratorio de Paris ont donné à entendre dans l’un des plus beaux Temples de Paris ce grand vaisseau musical trop rarement donné, signe d’un renouveau enthousiaste après ces mois marqués par l’absence de concert.
Requiem Opus 9
Verleih uns Freiden
FÉLIX MENDELSSOHN
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Cette œuvre a été enregistrée à distance pendant la période de confinement par des chanteurs du chœur d’oratorio de Paris et du Bachchor de Bad Homburg. Cette collaboration franco-allemande devait se poursuivre par deux concerts donnés en octobre 2020 avec un programme comprenant le Requiem de Duruflé et plusieurs psaumes de Mendelssohn.